NB J'ecris en francais 'ascii', donc *sans* signes diacritiques (accents, cedilles, etc.). Merci de votre comprehension.
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Valery Grancher a tout a fait raison de critiquer la metaphore de la cite frequemment utilisee sur/dans les reseaux en termes de 'fixation d'un topoi'/delimitation d'un territoire#, le tout inspire par une ideologie plus ou moins (plutot plus) autoritaire.
Mais il y a une autre metaphore de la ville, celle qui, par exemple, a inspire la creation, et semble soutenir le succes continu, de la ville digitale d'Amsterdam (www.dds.nl): il s'agit la non point d'un espace urbain reel transfere dans le virtuel, mais d'un *domaine public* gere pour et surtout par les 'habitants' de la 'ville' digitale. Ici, la ville, est prise en tant que representation de la diversite, et de la liberte (cf le vieux proverbe allemand "Stadtluft macht frei"). C'est exactement cet aspect de la ville, 'construite par le bas' (contrairement aux 'constructs par le haut, Hitleriens, Staliniens, Ceaucescuiens, ou autres)qui a attire la haine des 'urbicides' si bien decrits par Bogdan Bogdanovitch, et qui a inflige de telles blessures, physiques et reelles, a Sarajevo, et morales, et tout aussi relles, a nous tous.
La 'ville'a donc deux visages. Connaissons, choisissons et soutenons celui de la participation de tous et par la, de la liberte!
(Patrice Riemens est collaborateur de HybridWorkSpace, dans l'Orangerie)